Imany à l'Olympia

Publié le 6 Avril 2012

Je commençais à craindre de trop me "parisianiser" et d'être un peu blasé après les derniers concerts auxquels j'ai assisté, qui m'avaient inspiré des "bien mais sans plus". Ce n'est pas le cas, la preuve hier soir à l'Olympia.

 

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Une première partie qu'on juge trop courte, c'est qu'elle est réussie ! Toliver Marques est un artiste américain qui débarque avec son violon (oui...). Je pense un peu à Yoav, la première partie de Katie Melua, même si bien sûr il évoque moins le soleil sudafricain que les sonorités country. Je suis toujours épaté de ce que l'on peut faire avec ces petites machines (dont j'oublie régulièrement le nom) qui permettent d'enregistrer une séquence et de la rejouer juste après, transformant quelques instruments joués par une personne en "groupe"...

Son MySpace.

 

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Jeudi, c'était le premier Olympia d'Imany... mais aussi son anniversaire. La salle, bien informée, n'oubliera pas de chanter le titre de circonstance. Mais les cadeaux sont réciproques, puisque la superbe voix de la chanteuse bouleverse en quelques strophes, et l'Olympia est en feu dès la troisième chanson, le tube You will never know. Le set comprend les titres de son album, des reprises, et des inédits - un deuxième album, qui s'annonce bien. Les paroles sont souvent tristes, le timbre d'Imany les rend poignantes, mais la chanson est déjà un remède contre la déprime, et les plus de deux heures du show passent très vite. Pas moins de sept musiciens entourent Imany, et c'est un régal. Les arrangements sont très soignés, dignes de ce qu'on pourrait attendre d'un enregistrement studio. Un concert exceptionnel donc, de ceux qui restent dans les souvenirs.

 

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Pour en savoir plus sur Imany, c'est sur ce précédent billet.

 

 

Rédigé par davveld

Publié dans #Musique

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