Olimpia, de Céline Minard

Publié le 16 Mars 2010

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Je suis presqu'un fidèle de Céline Minard. Le dernier monde m'avait demandé des efforts. Bastard Battle m'avait beaucoup plu, je l'ai d'ailleurs offert à beaucoup de monde, soit amateurs d'arts martiaux, soit de littérature, soit de récits médiévaux (soit de plusieurs de ses composantes). Olimpia est la nouvelle livraison de l'écrivain, qui fréquente la même librairie que moi. Mais Olimpia m'a demandé des efforts (et je dois dire que vu mes journées, ce n'est pas évident - d'ailleurs j'ai fini le livre il y a presqu'une semaine et je ne le recense qu'aujourd'hui), et en plus ne m'a pas plu. Le texte n'est pas long (à peine 80 pages d'un petit format), mais pourtant...

La première partie, d'une grosse cinquantaine de pages, est une imprécation, un torrent d'injures, littéralement vomies par Olimpia Maidalchini (1592-1657), qui a gouverné de fait l'Eglise catholique par l'influence qu'elle exerçait sur son beau-frère le pape Innocent X. "Malédiction" qu'elle lance lorsqu'elle doit fuir le pouvoir, ce texte (fictif) étonne par sa longueur et sa force. Il en faut, de la haine. Et surtout, il en faut, de l'imagination pour écrire un tel texte. Plein de trouvailles, peut-être, mais désagréable.

La deuxième partie, plus brève, est une courte biographie de la fameuse Olimpia. On comprend mieux qui elle était. Mais elle n'apparaît pas plus sympathique.

Bilan, des dizaines de pages d'injures du dix-septième siècle. C'est bien d'être capable de les écrire. Moi je n'ai pas eu la force d'en apprécier la lecture...



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Rédigé par davveld

Publié dans #Livres

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