Pep's, Sefyu, Caravan Palace, Goran Bregovic et La Rue Ketanou aux Francofolies
Publié le 20 Juillet 2009
A peine rentré d'Italie, je rejoins la région Poitou-Charentes pour quelques heures. Un petit coucou à la famille, et avec mon
frère nous partons pour La Rochelle. Ce mardi 14 juillet, c'est la dernière soirée de cette vingt-cinquième édition du festival des Francofolies. Il faut dire que j'étais (très) en retard pour ce
cadeau d'anniversaire à mon frère, mais on a cumulé avec son bac et la fête nationale. Petits souvenirs, car il y a 13-14 ans, nous avions campé à Fouras, à proximité immédiate de La Rochelle
!
La soirée s'annonçant longue, nous prenons place dans les tribunes, vers 17h. Le concert doit débuter à 18h pour s'achever après 1 heure du matin.
Pep's ouvre (avec une remarquable ponctualité) les festivités et mérite bien son nom de scène.
Petite surprise, c'est le groupe de rap Sefyu qui prend le relais. Hum... heureusement, ça ne dure pas trop longtemps, parce que je peux écouter du bon rap par moments,
mais là c'est ni extraordinaire ni vraiment raccord avec le reste.
On continue avec Caravan Palace, dont j'avais entendu parler,
mais que j'ai vraiment découvert ce soir. Et j'ai été conquis ! C'est déjanté, virtuose (aux voix, aux instruments - incroyable les prouesses réalisées à la clarinette), très péchu, d'ailleurs le
public décolle. C'est nickel en festival.
Virtuosité dans les instruments et les voix, délirant ? Oui, ça s'applique aussi à
Goran Bregovic et son formidable Orchestre des Mariages et Enterrements, en version légèrement réduite par rapport au Grand Rex. Mais je vois et j'entends mieux à La Rochelle. Et on se régale, même si le répertoire n'est pas le plus attendu (il évite ses
grands tubes de musique de film).
La Rue Kétanou, que j'avais déjà entendu à Solidays en 2004 ou 2005, était
le clou de la soirée. D'ailleurs ils sont restés près de deux heures sur scène, avec - il est vrai - le traditionnel feu d'artifice du jour en entracte (on fait pire)... La première partie, ils
sont juste trois. Après, un orchestre symphonique de jeunes les rejoint. Si une ou deux harmonisations sont très audibles et sympa, la sonorisation d'un tel ensemble, qui plus est en plein air,
donne plus une bouillie qu'autre chose, ce qui est un peu dommage. Le chef d'orchestre virevolte en tous sens, ça se veut décalé mais je trouve ça bizarre. Heureusement, les chansons de La Rue
Kétanou restent, au moins au niveau des paroles, de très bons moments.
L'heure s'avançant, et ayant encore de la route plus un train matinal, nous partons avant le dernier groupe de la soirée, Birdy Nam Nam. Cinq groupes d'un coup, c'est
déjà pas mal !
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