Ayo à l'Olympia, édition 2009

Publié le 7 Janvier 2009

Souvenez-vous, en mars 2007, il y avait déjà eu Ayo à l'Olympia. J'avais qualifié le concert de génial.

Ce mardi soir, premier concert de la nouvelle tournée d'Ayo (je l'apprends le matin même dans Direct Matin), premier également d'une série à l'Olympia (trois cette semaine, puis un nouveau passage mi-février). Des prolongations au boulot et un métro "perturbé", j'arrive un peu moins en avance que prévu, mais suffisamment pour être dans les 5-6 premiers rangs debout.

La première partie, c'est un pianiste (enfin "claviers" serait plus approprié) très dynamique, une batteuse absolument déchaînée (vraiment, d'ailleurs les techniciens ne cessaient de réparer sa batterie, dont les pièces semblaient ne pas résister au traitement très violent auxquelles elles étaient soumises), et sur quelques titres, un chanteur dont la tête me rappelle les journaux et programmes télés lors des premières Star'Acs. Le claviériste avait pour nom Petersen, les autres je n'ai pas bien compris. Je vais chercher un de ces jours pour compléter ce billet ! ;) Ces 45 premières minutes ont déjà mis le feu à un Olympia naturellement plein à craquer, c'est bon signe (pas comme une autre salle...)

Deuxième partie. Elle commence vers 21h30, et s'achèvera à 23h45 !!! Je n'aurais pas encore assisté à un concert aussi long, où on ne vient pas que pour une petite heure de l'artiste. Ca commence très fort, avec des musiciens bien mis en valeur, qui peuvent vraiment s'exprimer (nous avons des claviers, une guitare, une basse, une batterie). Tous excellents, même si le batteur est moins charismatique que celui du concert de 2007 ou la batteuse de la première partie. Certaines interprétations commencent très "sagement", c'est-à-dire qu'on croit entendre l'album, sans vraie différence. Mais les titres prennent vite leurs aises, et tous ont dû dépasser les 8 à 10 minutes ! Très rapidement donc, l'ambiance s'électrise, et Ayo descend (comme en 2007 mais c'était à la fin du concert) dans le public pour une très longue balade au milieu de la foule. Impressionnant de générosité, de volonté de partager avec le public, naturellement aux anges.

Petite déception, quand même. La longueur des adaptations et des solos des musiciens limitent le nombre de chansons. Entre les tubes du premier album Joyful, les titres "spécial live" (comme en 2007, Boys and girls dans le public), il ne reste pas beaucoup de place pour les morceaux de Gravity at last, son dernier album, ce que j'attendais particulièrement.Mon préféré, Slow Slow (Run Run) a même été un peu mou à mon goût. Mais de Joyful, il y a eu Down on my knees, Help is coming, Without you, Life is real... Enchainant les combinaisons et apparemment infatigable (tant mieux !), Ayo joue aussi avec le claviériste de la première partie, se met au piano (le très beau Better Days), mais globalement est plus "rock" qu'avant, une vraie bête de scène. Une évolution intéressante, et qui a fait littéralement tanguer le sol de l'Olympia a de très nombreuses reprises.

Je pensais donc assister à un concert assez simple, et finalement c'était un véritable show qui a eu lieu (alors qu'en rentrant chez moi, le thermomètre indiquait un -9°C record pour Paris !). Pour être parfait, il aurait fallu des titres un peu moins longs, et plus nombreux du second album. La perfection n'existant pas sur terre, je ne peux pas me plaindre !

Je vous laisse avec quelques photos, une vidéo-compil' des atmosphères de folie de cette soirée suivra sûrement quand je trouverais du temps pour la monter.










Rédigé par davveld

Publié dans #Musique

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
K
Le chanteur c'était Sly Johnson, membre du Saian Supa Crew et à la batterie Cindy Blackmanvoila
Répondre
D
<br /> <br /> Merci pour ces précisions... j'étais loin d'avoir distingué les noms...<br /> <br /> <br /> <br />