La Philharmonie du COGE interprète Kodaly et Stravinsky
Publié le 3 Avril 2011
Cela faisait un moment que je recevais des invitations pour des concerts des formations du COGE. Le COGE, ce sont les Choeurs et orchestres des Grandes Ecoles, donc des formations d'étudiants/musiciens amateurs (la division Université/Grandes Ecoles demeure, j'avais assisté à un concert côté "Université"). Ce samedi soir, je réponds "présent" !
Direction le Centre universitaire des Saints-Pères, dans la rue du même nom. L'Université de Paris Descartes a mis à disposition un amphithéâtre pour accueillir le concert de ce samedi soir. Amphi impressionnant de taille, avec un balcon très haut ! Je suis au premier rang de ce balcon.
Le concert commence avec le Choeur; 60 choristes et un organiste pour interpréter la Missa Brevis de Zoltan Kodaly. Il est précisé en ouverture, et dans le programme, que l'oeuvre a été composée en 1945, à Budapest, alors bombardée, affamée, assiégée. La gravité de la messe est évidente. Liturgie avec Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Benedictus, Agnus Dei et Ite Missa Est, l'occasion de réviser son latin. Je trouve cette Missa Brevis très belle.
La "scène" de l'amphithéâtre est ensuite prise d'assaut et complètement occupée par les 60 musiciens de la Philharmonie du COGE. Au programme, le célèbre Sacre du printemps d'Igor Stravinsky. Très connue, certes, mais dont ma première écoute en 2008 ne m'avait pas particulièrement enthousiasmé, et pourtant c'était l'Orchestre national de France qui jouait ! Cette fois-ci, j'apprécie un peu plus. Demeure l'émerveillement devant cette marée d'instruments, de thèmes, qui semblent partir dans tous les sens, mais qui ont une cohérence malgré tout. Ainsi que la mise en valeur d'instruments à vents plus ou moins rares.
Depuis que certains des abonnements "jeunes" aux concerts des formations de Radio France ont été supprimés (et puis qu'il m'est plus difficile de prévoir des sorties en semaine), je suis moins incité à profiter de tels moments de qualité. C'est dommage, je me rends compte que ça me manque !