L'Orchestre National de France et le Choeur de Radio France interprètent Wagner, Schoenberg et Debussy
Publié le 22 Mai 2010
Dernier concert de mon abonnement... et comme cette offre d'abonnement n'est pas renouvelée pour la saison 2010-2011, ça me "forcera" à choisir mes concerts (l'abonnement, c'était une sélection toute faite de 6 concerts avec les différentes formations de Radio France).
Vendredi donc, Théâtre des Champs-Elysées. Rang Z (le dernier), tout en haut... mais en face de l'orchestre, ce qui n'est donc pas une mauvaise place ! La majorité du concert est interprété par l'Orchestre National de France, dirigé par son chef titulaire Daniele Gatti. Le Choeur de Radio France ? En fait, une vingtaine de chanteuses mises au milieu de l'Orchestre (ce que je n'avais pas vu, j'ai l'habitude des choristes derrière l'orchestre), qui interviennent pour l'oeuvre de Debussy seulement... Un peu limité, dommage.
Ce soir, nous entendons:
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Siegfried-Idyll, de Richard Wagner; composé en 1870 pour Cosima, sa femme (fille de Liszt et ex d'un autre musicien, von Bülow) et leurs enfants. Mélodieux, doux, mais pas marquant...
Concerto pour piano, d'Arnold Schoenberg; composé en 1942 et interprété ce soir par le jeune (29 ans) David Fray. Bah c'est du Schoenberg, c'est-à-dire que c'est du "classique du vingtième siècle". Schoenberg, c'est l'inventeur du dodécaphonisme, et à l'oreille c'est un peu difficile. Là encore, pas convaincu. Les applaudissements ne sont pas assourdissants, mais David Fray revient et joue une oeuvre courte, qui fait penser à Schubert (dont il est un spécialiste); ses doigts sont quasi-invisibles tellement ils courent vite sur le clavier ! Impressionnant.
Nocturnes, de Claude Debussy; composées entre 1897 et 1899, ces trois morceaux seraient "abusivement" qualifiées d'impressionnistes (selon le programme). Désolé, leur écoute évoque parfaitement leurs titres: Nuages pour la première, Fêtes pour la seconde, et Sirènes pour la troisième. C'est bien simple, ça irait très bien pour accompagner des tableaux du même courant (ma visite au Musée d'Orsay est encore fraîche). Et j'aime bien !
Enchantement du Vendredi Saint, extrait de l'opéra Parsifal, à nouveau de Richard Wagner; le compositeur a fini cette oeuvre en 1882. Les thèmes sont beaux, on est dans le romantisme et l'orchestre peut s'exprimer. OK, c'est moins exigeant que Schoenberg, mais la facilité ça a parfois du bon ! ;)
Voir aussi la page du concert sur le site officiel de l'Orchestre National de France.