Sunshine cleaning

Publié le 12 Juin 2009

Vendredi 12 juin
Paris 19, MK2 Quai de Seine

SUNSHINE CLEANING
De C. Jeffs (USA, 2009)

TELERAMA


Mon appréciation: 6/10

Albuquerque, Etats-Unis. Une ville ordinaire. Nous sommes dans les "classes moyennes du bas", c'est-à-dire où il y a du boulot, une maison, une voiture, mais c'est limite. Une voiture: un van. Une héroïne qui se répète qu'elle est une "winneuse". Un grand-père loufoque, fervent "supporter" de son petit-fils. Et puis une idée insolite... non, ce n'est pas la petite Olive qui va concourir à Little Miss Sunshine, mais Sunshine Cleaning, qui revendique clairement (jusque dans le titre et sur les affiches) l'héritage du premier, réalisé par John Dayton et Valerie Faris.

Ici, une mère célibataire gagne sa vie en faisant des ménages. Son amant est flic, et lui passe un tuyau: le nettoyage des "lieux de crime", c'est un marché très porteur. Rose et sa soeur (à moitié droguée) montent donc Sunshine cleaning, et découvrent le métier, ses règles, ses risques (à cotoyer les morts violentes, on se rappelle quand on a vécu un épisode traumatisant, dans l'enfance). Pendant ce temps, le fils de Rose, renvoyé de son école (ce qui oblige à l'inscrire dans le privé, accélérant la création de Sunshine cleaning) s'initie au business aux côtés de son grand-père.

Le film est marrant, surtout dans sa première partie, mais beaucoup moins que Little Miss Sunshine. A copier autant ses recettes, et en passant par une partie "mélo" un peu longuette, Sunshine cleaning manque de "personnalité", ce qui est dommage; le potentiel du scénario aurait probablement pu être approfondi et mieux exploité. Dommage, l'idée était bonne, il y a plein d'autres bons choix (casting, musique), mais on sent un manque d'audace, de prise de risque, de courage.

Rédigé par davveld

Publié dans #Cinéma

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