Une nuit à New York
Publié le 25 Mars 2009
Mardi 24 mars
Paris 1, UGC Forum Orient Express
UNE NUIT A NEW YORK
De Peter Sollett (USA, 2009)
Mon appréciation: 7/10
Ca commence comme Juno: les mêmes graphies de lettres du générique, Michael Cera dans le rôle d'un
adolescent américain à la situation amoureuse banale mais pas simple. Il y a aussi un peu de Little Miss
Sunshine, avec une voiture aux teints jaunes-oranges et annonçant ostensiblement un côté hippie; même si le modèle est cette fois-ci une Yugo, croisement improbable entre une
Trabant, une Polski et les boites de conserves ayant servi de modèles. Comme dans Little Miss Sunshine,
le véhicule a ses humeurs. Au grand plaisir du spectateur.
Ca ressemble à de nombreuses histoires d'amour et surtout aux comédies romantiques dont le cinéma abuse souvent. Nick, membre d'un groupe de rock dont il est le seul hétéro, a du mal à tourner la
page de sa relation avec l'allumeuse Tris. Norah, "meilleure ennemie" de Tris, et poursuivie par des personnes souhaitant approcher son père (elle est "fille de"), est "la bonne copine", celle
qui raccompagne une autre lycéenne chez elle après une soirée trop arrosée. Celle qui récupère les compil' que Nick envoie à Tris. C'est écrit dès le départ, ils sont faits l'un pour l'autre.
C'est aussi écrit dès le départ, ils vont mettre du temps à s'en rendre compte. Cela a beau être prévisible, il y a une certaine originalité et un humour certain (parfois, mais jamais trop
en-dessous de la ceinture, comme les nouvelles comédies américaines franchement réussies). On s'amuse donc bien.
Comme dans Juno, les personnages ont parfois une maturité qui dépasse l'âge qu'ils sont censés avoir.
Peu importe. Les acteurs sont d'un naturel déconcertant. Evidemment sous le charme de Kat Dennings, vous me connaissez !
Faire autant de références à Juno et Little Miss Sunshine est, de ma part, un compliment, ces deux films faisant partie de mes préférés !
Outre la musique, d'une grande qualité, le film doit sa réussite grâce à New York. La ville qui ne dort jamais. Dont je rêve: il y a
bientôt un an, j'y étais. Il y a peu, le récit de voyage d'autres me rendaient nostalgique... La magie de Big Apple joue à fond.
Il faudra que j'y retourne, et vite !