Le soleil ? Venez à Lille !

Mes week-ends de septembre à novembre sont bien calés. Dimanche matin, je suis parti pour Lille. Dans le TGV, le temps se dégage, le ciel bleuit alors qu'on approche du Nord... Place de la République, c'est un soleil digne d'un mois de juin voire de juillet qui brille.


J'assiste au culte au temple de Lille, culte un peu exceptionnel puisqu'un nouveau pasteur est officiellement accueilli. C'est le président de la région (pour l'Eglise réformée), d'origine néerlandaise, qui préside le culte. Et le "nouveau" est originaire d'Allemagne. L'Europe, donc. Et le monde entier dans l'assistance. Le culte est un peu long mais assez convivial. La prédication porte sur la colombe de Noé et le besoin de points d'ancrages. Je croise quelques connaissances, avec le verre de l'amitié à la sortie du temple.

Début d'après-midi, direction le jardin des plantes, encore vide (il est un peu tôt); le soleil chauffe bien, l'une de mes activités préférées le week-end s'impose naturellement: une petite sieste sur l'herbe.



Vive le bus pour traverser la ville et me retrouver dans le vieux-Lille, pour visiter la maison natale du général de Gaulle. Oui, tout le monde ne sait pas qu'il est né à Lille. Et - un peu honteux -, je me suis rendu compte qu'en six ans dans le Nord, qui plus est avec cinq à Sciences Po, je ne l'avais jamais visité ! Une lacune réparée, même si le musée n'est pas des plus intéressants. On apprend pas mal de choses sur les grands-parents et les parents de Charles de Gaulle, mais c'est loin d'être passionnant.


On ne s'était pas vus depuis la terminale (plus de sept ans). Shqiprim et moi avions donc beaucoup de choses à nous raconter, ce qu'on a fait sur une terrasse près de la Grand'Place. Il y avait foule. Je me répète (pas dans ce billet, mais je l'avais déjà mentionné à plusieurs reprises auparavant), ce qui est génial à Lille, c'est qu'avec du soleil et 20°C tout juste, tout le monde sort, va en terrasse, c'est la fête. Savoir profiter de ces rayons, ça ne coûte rien, mais quelle bonne atmosphère ! Avec Shqiprim, nous décidons de ne pas attendre encore sept ans avant de nous revoir. Des projets de retrouvailles de l'ensemble de la classe euro sont même avancés (et, surprise, je n'y suis pour rien, pour une fois !).


Je dîne avec Cyril, l'occasion de parler un peu politique et de prendre des nouvelles des uns et des autres du Master Science Politique Action Publique de l'Université de Lille II. Pas évident, car il s'agit souvent des mêmes collectivités territoriales, mais les postes changent vite ! La journée se termine en discutant avec Albert, Béninois en formation à Lille, sur l'Afrique, naturellement.

Ce (lundi) matin, direction Sciences Po Lille, dont le hall a été sauvagement repeint de couleurs vives assez désagréables... C'est parti pour quatre séances de conférence de méthode de méthodologie (non, ce n'est pas redondant). Deux fois 1h30, pour deux groupes, soient six heures. L'idée ? S'entraîner à l'analyse de sujet et à la problématisation de sujets de dissertation. L'état-major de l'association des Anciens fait de même. L'occasion de discuter des différents sujets soumis aux étudiants en première année, de comparer les groupes... En ce qui me concerne, l'expérience est plutôt positive. Je m'étais mieux préparé que pour d'autres interventions, sur d'autres sujets, les autres années, et je préfère la configuration "conférence de méthode" (TD à l'université), avec des groupes qui participent bien comme ce fut le cas aujourd'hui.

Retour à Paris... jusqu'à vendredi soir seulement.