Chorales

Publié le 4 Juillet 2008

(Désolé, ces temps-ci, c'est parfois les idées de post qui manquent, et parfois le temps pour les rédiger...)

Mardi 24 juin, à l'invitation de Sophie, on se retrouve au Temple des Batignolles, dans le 17ème arrondissement. Un lieu de culte dont j'avais déjà beaucoup entendu parler mais où je n'avais pas mis les pieds. Le prétexte ? Le concert d'une chorale dirigée par la femme d'un collègue de Sophie, avec un programme alléchant. Bach. La prestation commence avec des choristes éclatés aux quatre coins du temple. Du Dolby Surround live, en quelque sorte. Prennt. Dans une configuration plus classique, le concert se poursuit, avec des solistes de niveau professionnel, et un accompagnement sur instruments d'époque. "System 20" - c'est le nom de l'ensemble vocal - est excellent, Bach aussi. Après des journées de boulot parfois pas faciles, la magie opère.

Vendredi 27 juin, c'est "Chorales en fête", le "festival" de chorales organisé par celle de Béthanie, dont je suis membre. A la différence de l'année dernière, seules des chorales "de paroisse" ou religieuses ont répondu. Pour la première fois, ma chorale a une tenue de scène (noir et blanc classiques, mais des foulards roses fuchsia pour les hommes et des écharpes roses claires pour les femmes), du meilleur effet. Nous interprétons un programme polyglotte: Farther Along (cantique américain "évangélique" aux paroles discutables); Tibie Paiom (louange issue de la liturgie orthodoxe slavonne); Ich Fahr Dahin (chant romantique allemand de J. Brahms); Je n'aurais pas le temps (chanson française, d'après Michel Fugain); et pour finir, Syracuse, du regretté Henri Salvador (enterré au Père Lachaise, qui jouxte le temple).
Les autres chorales participant à ce festival ? Une chorale malgache "Fihobiana" qui interprète des cantiques; la choarle africaine "Espérance" basée au temple des Batignolles (tiens !), qui interprète... des cantiques; le groupe (ou plutôt la famille-tribu) Bantu Gospel de la paroisse réformée de Melun, avec une présence scénique à couper le souffle et un pré-ado copie conforme de Mickael Jackson au même âge (oui, ça fait un bail): même voix, chorégraphie endiablée... et tout ça sur des textes religieux bien entendu.
La fête n'aurait pas été complète sans une prestation d'artiste incontrôlable et ridicule, malheureusement destinée à saboter le succès de l'opération (je vous avais déjà parlé des problèmes dans ma paroisse; il y avait casus belli ce soir-là).
L'année de la chorale s'est achevée par un petit gueuleton mercredi soir, bien sympa et moins arrosé que ce qu'on a pu faire (enfin ça reste relatif). Avec l'été, les activités s'interrompent. Sans garanties pour la rentrée.

Rédigé par davveld

Publié dans #Musique

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article