Eldorado
Publié le 6 Juillet 2008
Dimanche 6
Paris 19, MK2 Quai de Seine
ELDORADO
De B. Lanners (Belgique, 2008)
Mon appréciation: 7/10
Deux expressions pour résumer le film: road-movie à l'américaine, et cinéma d'auteur. Sans qu'aucune ne soit connotée négativement.
Road-movie à l'américaine, parce que la voiture est une Chevrolet, parce que les routes, certes plus étroites que celles d'outre-Atlantique, sont des déserts au milieu de la nature et de la
campagne, parce que les paysages souvent sauvages font aussi penser à des films comme Brokeback Mountain (eh oui), parce que la
bande-son -excellente- est typiquement celle d'un road-movie à travers les States.
Cinéma d'auteur, parce que l'histoire n'existe pas vraiment, parce que les personnages n'ont rien de particulièrement attachants et pourtant la magie opère, parce que l'on rigole franchement de
l'humour absurde et décalé.
Un vendeur d'auto plutôt solitaire et bourru rentre chez lui et y découvre Eli (ou Didier, c'est selon), qui cherche de l'argent. Après une colère initiale légitime, les deux solitaires vont
faire route, avec quelques péripéties. Voilà pour le pitch. Qui, en effet, n'est pas particulièrement vendeur. Il faut dépasser cette première réaction, ça en vaut le coup.