Philadelphie - 4 - Le culte à la Old Pine Presbyterian Church

Publié le 28 Avril 2008

Après la visite des Independence & Congress Hall, il est juste temps de me diriger vers la Old Pine Street, où se trouve l'église presbytérienne la plus proche (merci Google !), pour arriver à 10h30 au culte. Comme en France cette fois-ci, le temple est au trois quarts vide (une affluence normale, apprendrais-je après. Chicago était une exception). Un pasteur femme, un pasteur stagiaire femme également. Le cantique principal, c'est une mélodie de la Réforme, donc que je connais par coeur (avec d'autres paroles en France); je n'ai qu'à me concentrer sur les paroles pour participer. Liturgie très carrée et quasi-identique à celle de l'ERF en France, je ne suis pas perdu.

J'ai beaucoup aimé la "Lesson for Young Christians": la pasteure rassemble la dizaine d'enfants avant l'école du dimanche, et leur fait un petit cours
"Est-ce qu'à l'école (ie en semaine) il y a des gens que tu n'aimes pas ? Oui ? Pourquoi ? Des raisons, sans raison... Est-ce que tu crois que Dieu les aime ? Oui ? Moi aussi, et ça me rassure de savoir que Dieu peut faire des choses que je ne peux pas faire. Mais tu sais, ils peuvent changer. Et toi aussi, tu pourras les aimer. Et toi aussi, tu peux changer. Dieu aime ceux que tu n'aimes pas, et il t'aime, toi aussi."

Le sermon, en revanche, ne me parle pas beaucoup. A partir d'Actes 17, la pasteure s'interroge: pourquoi même essayer de parler de Dieu à ceux qui semblent impossibles à convaincre ? Les élites athéniennes au temps de l'apôtre Paul. Aujourd'hui, tellement de monde... On tourne en rond avec cette interrogation, pour une réponse finalement pas assez approfondie à mon sens (parce que Dieu veut sauver tout le monde...).

Accompagnement à l'orgue, chorale excellente (quasi-professionnelle). Un culte efficace comme je les aime !


A la fin, accueil très chaleureux autour de home-made cookies et de café (les cookies font étatsuniens, sinon c'est comme en France) ! Il n'y a pas à dire, les Américains ont le contact facile. Quelque chose de précieux. Vraiment.

En sortant, deux photos du temple (j'aurais entre temps appris que c'est le plus vieux temple presbytérien de la ville, qui date de 1768, quand la Pennsylvanie n'était encore qu'une colonie britannique !). Très joli cimetière autour de l'édifice (encore et toujours ces arbres en fleurs).

 

Rédigé par davveld

Publié dans #Vacances, voyages

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