Paris

Publié le 22 Février 2008

Jeudi 21
Paris 20, MK2 Gambetta

PARIS
De Cédric Klapisch (FR, 2008)

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TELERAMA


Mon appréciation: 7/10

Evidemment, à Paris, on a été matraqué depuis plusieurs semaines, dans le métro, dans les cinémas. Difficile de ne pas être au courant de la sortie du film !

Klapisch est plus grave, moins léger que dans les Poupées russes, et surtout l'Auberge espagnole (je ne peux pas comparer avec ses autres films, ne les ayant pas vus !). On sort de la salle assez ému, les personnages étant attachants. Pour reprendre les deux avis (antagonistes) des journalistes de Télérama, je dirais que oui, ce film ne montre pas un Paris de carte postale (style Ratatouille), mais non, il ne s'agit pas de "vraies gens". Il s'agit vraiment de personnages de cinéma, parfois à la limite de la caricature (la boulangère...) et souvent de la crédibilité. Le personnage de Romain Duris devait-il dire "merde" et "putain" tous les deux mots dans quelques phrases pour mieux abandonner cette détestable habitude ? D'ailleurs, est-ce crédible un personnage vivant dans un appart' peint et meublé en noir (y compris les draps... funèbre, et pas très subtil !) ?

Excellents acteurs, mais Luchini joue-t-il vraiment un rôle ?  Et puis-je avoir un avis objectif sur Mélanie Laurent (un des arguments pour me faire voir le film, je dois l'avouer) ? Juliette Binoche, Albert Dupontel, François Cluzet sont très bons mais comme Luchini, on ne peut pas dire qu'ils jouent des rôles particulièrement déroutants. Pareil pour les seconds rôles: Zinedine Soualem ou Sabrina Ouazami, qui pourraient avoir des rôles plus valorisants que de faire éternellement les sympas Français d'origine maghrébine (bon, la deuxième est plus gâtée par Abdellatif Kechiche, que ce soit dans L'Esquive ou La graine et le mulet).

Après ce paragraphe qui revient finalement à dire que Klapisch choisit la facilité, je voudrais quand même souligner que le film m'a bien plu. On se prend bien sûr à essayer de reconnaître les rues de Paris (les places, c'est facile, mais les rues, moins, parce qu'on s'obstine aussi à flouter les repères hors publicités), on s'identifie facilement aux personnages, parce que finalement, ils vivent, ils aiment, ils pleurent, ils sont malades, certains meurent, bref, ils sont humains. C'est le talent de Klapisch d'ailleurs, de nous faire rêver de ce que nous vivons, où que nous soyons. La seule magie de Paris ne serait-elle pas cet incroyable brassage de quotidiens, de destins ? 

La semaine prochaine, une autre région que j'aime sera sur les écrans noirs. Dany Boon et son Bienvenue chez les ch'tis, ça promet, mais dans un autre registre (il y a un certain buzz autour).

PARIS

deCédrci

 

Rédigé par davveld

Publié dans #Cinéma

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