Regina Spektor au Trianon
Publié le 5 Juillet 2012
J'attendais avec une certaine impatience le concert de Regina Spektor ce jeudi 5 juillet... Je suis devenu fan la première fois que j'ai entendu une de ses chansons (c'était il y a déjà un petit moment, avec son album Begin to hope). L'artiste américaine d'origine russe, malheureusement, ne passe pas souvent en France (il avait dû y avoir une date, il y a quelques années, que j'avais manquée, étant à l'étranger me semble-t-il). Du coup, c'est la dernière de mon "top 10" en terme d'écoute que j'ai la chance d'aller voir en live. D'où l'impatience ;)
Un jeune New-Yorkais, Jack Dishel, assure la première partie. Pas mal, même s'il joue la facilité, en ayant recours à un iPod pour les enregistrements de ses collègues instrumentistes. Son dernier titre, bien rythmé, est très bien. Et on est ravi de le retrouver en duo avec Regina Spektor plus tard dans la soirée: l'association de leurs deux voix est superbe, c'était un des temps forts (parmi beaucoup...) de ce concert.
Regina Spektor est accompagnée d'un violoncelliste, parfait, d'un batteur, moyen car sans grande imagination (c'est assez binaire ce qu'il fait, et n'a pas l'occasion de jouer en solo pour nous montrer ce qu'il a dans les bras), et d'un musicien-truquiste aux claviers et autres outils un peu mystérieux. Elle, s'installe (un peu longtemps) derrière le beau Steinway & Sons. Elle attaque avec des tubes, The Calculation en tête. Les titres sont assez courts, très "péchus", très frais aussi, alors que la salle brûle d'enthousiasme. Elle pioche beaucoup dans ses trois derniers albums, Begin to hope, Far, et son tout récent What we saw from the cheap seats. Deux ou trois chansons d'albums plus anciens sont placés.
Avec une très grande générosité, et, comme je le disais, fraîcheur et énergie, Regina Spektor nous enchante pour 90 petites minutes. C'est bien trop court ! Plus qu'à espérer qu'elle continue ainsi (il y a des chances), et qu'elle vienne plus souvent en France !