Les Indes noires, de Jules Verne

Publié le 22 Septembre 2010

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L'Ecosse, destination de mes dernières vacances... L'occasion de relire des classiques (au rayon BD: Tintin: L'Ile Noire; Blake et Mortimer: L'affaire Francis Blake), y compris de mon enfance/pré-adolescence, avec Les Indes noires, de Jules Verne, qui se déroule essentiellement sous le sol écossais, univers minier oblige. Je croise d'ailleurs fréquemment cet univers de la mine, ayant vécu à Saint-Etienne, Alès, et dans le nord de la France; et puis j'ai lu Germinal  presqu'autant que Les Indes noires. Ces visites de musées et ces lectures m'invitent à un grand respect envers celles et ceux qui ont passé du temps dans cette industrie. La notion de pénibilité du travail n'existait pas à l'époque, et pourtant...

 

Bon, Jules Verne est un écrivain très conventionnel et ce ne sont pas ses écrits qui appelleront ses (jeunes et moins jeunes) lecteurs à la révolution ou à l'immoralité, bien au contraire. Les héros sont des saints. La science progresse inéluctablement pour le plus grand bien de l'humanité... Jules Verne ne prend pas trop de risques !

 

Revenons aux Indes noires. C'est l'histoire d'une mine de charbon en Ecosse qui a fermé, faute de charbon. Jusqu'à ce qu'un ancien mineur, qui continue à vivre dans la mine, rassemble les éléments prouvant l'existence d'un nouveau filon. Mais les accidents se multiplient pour empêcher la ré-ouverture de la mine. Êtres surnaturels et légendaires, ou malveillance humaine ? Le mystère plane.

 

Marrant à relire pour retrouver des toponymes évoquant les vacances, le roman ne prend pas de nouvelles dimensions ou colorations quand son lecteur mûrit, ce qui en réduit considérablement l'intérêt. Dommage.

 


 

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Rédigé par davveld

Publié dans #Livres

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