Ane Brun et beaucoup d'autres au Café de la Danse, édition 2010

Publié le 29 Septembre 2010

J'avais réservé mon billet début juin... et pas de mauvaises surprises pour ce concert (le prochain que j'avais prévu était Katie Melua à l'Olympia dans un mois mais j'ai appris en début de semaine qu'il était annulé), heureusement ! L'occasion de retrouver une de mes salles préférées à Paris, plusieurs de mes artistes préférées (Ane Brun, et Jennie Abrahamson au piano et aux choeurs dans un certain nombre de titres), quelques têtes connues (aussi fans mais en plus vidéastes de talent) ou moins connues (l'ami anglais d'une amie de mes années lycées, pour quelques mois à Paris). La salle est comble quand commence le concert. Je suis au premier rang, littéralement au pied des artistes... à l'exception d'un photographe (complice de la vidéaste, ce qui le pardonne à moitié) qui me bouchera plus de la moitié de la scène pendant 90% du concert.

La violoncelliste Linnea Olsson (qui était en novembre dernier aussi sur scène me semble-t-il) ouvre le concert par trois morceaux solos et pose d'emblée l'ambiance - habituelle avec Ane Brun - de recueillement. Beauté du violoncelle, avec une voix aérienne et quelques enregistrements... J'aime bien !

Nous enchaînons ensuite avec une autre chanteuse scandinave, celle-ci brune, Elin Ruth Sigvardsson (avec de tels patronymes...). Style vestimentaire plus rock version Amy Winehouse. Côté instrumental, guitare, piano, et, aux pieds, un tambourin et une grosse caisse, cette dernière étant simplement une baguette sur un pédalier frappant sur un étui de guitare ! Musicalement, ça me rappelle d'abord Regina Spektor (donc j'aime beaucoup), mais la voix n'est pas toujours bien posée, il y a des "cris" qui durent, et des chansons qui oublient elles aussi de s'achever à temps. Un bilan un peu plus mitigé... même si Jennie Abrahamson apparaît sur une ou deux chansons (malheureusement, un piano me la cache !).

C'est le tour d'Ane Brun... qui se fait accompagner d'un batteur (et percussionniste) très sage dans son look mais qui fait des miracles, de Linnea Olsson au violoncelle, d'Anna au violon, de Jennie Abrahamson au piano (les trois formant les choeurs le cas échéant), et sur deux chansons, de Elin Ruth Sigvardsson et d'une autre chanteuse dont je ne retrouve pas le nom... C'est à la fois plus lyrique (avec les cordes) et plus rythmé (rock, voire country) (avec la batterie) que les albums et le concert de l'an dernier. Un plaisir immense, surtout que je connais maintenant tous les titres ou presque, vu que les albums ont bien tourné dans ma playlist ! Le concert s'achève au bout de presque 3 heures avec quelques reprises, dont True Colors. Magique !