Je vais bien, ne t'en fais pas
Publié le 28 Avril 2009
Je suis fan de Mélanie Laurent. Mais je n'avais pas encore vu l'un de ses premiers grands rôles, celui de Lily dans Je vais bien, ne t'en fais
pas. Pour une fois, malgré les horaires télévisés qui correspondent de moins en moins à mon rythme de vie, malgré le tapage de mes voisins qui regardaient une autre chaîne, j'ai réussi à regarder attentivement la plus grande partie du film, diffusé sur France 3 ce mardi soir. D'habitude, pas moyen de me concentrer sur mon écran de télé: celui de l'ordinateur me
fait de l'oeil.
Bref, Je vais bien, ne t'en fais pas (réalisé par Philippe Lioret, le même que Welcome), c'est l'histoire d'une jeune fille qui rentre de vacances et ne retrouve pas son frère jumeau, qui
serait parti de la maison après une dispute avec son père (Kad Merad, bien meilleur qu'en clown). Depuis, plus de nouvelles. Lily (Mélanie Laurent, donc) perd l'appétit. Plongée dans l'horreur du
totalitarisme psychiatrique. Puis une lettre de son frère. Elle remonte la pente, à l'aide d'amis. Mais continue à chercher ce qui a pu se passer, et où se trouve son frère. Les surprises ne sont
pas toujours bonnes.
Le film est bouleversant. On y parle bien sûr des relations entre parents et enfants, mais aussi de ces perspectives d'avenir qui divergent entre générations et entre "classes" (avec un "petit
quelque chose" autour de la diversité et de l'élitisme que je n'arrive pas à exprimer proprement pour le moment, mais très bien vu et original), de ces équilibres entre personnes et arrangements
avec la vérité nécessaires pour vivre.