Une rose pour loyer, de Ellis Peters

Publié le 26 Novembre 2007

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Wikipedia  sur l'auteur - Site éditeur - Amazon


Il y avait Trafic de reliques, puis juste après Un cadavre de trop. Plusieurs épisodes plus tard (je n'ai pas toute la collection), nous voilà à nouveau à Shrewsbury. Le contexte de la guerre civile anglaise est abordé en ouverture, juste assez pour que je me décide à consulter l'article sur Wikipedia pour savoir qui soutient qui. En fait, la question est plutôt de savoir "à l'instant t, de quel côté est le personnage x ?", parce qu'ils changent de camp presque comme de chemises. Déconcertant. Bref, le contexte politique n'est pas essentiel ici.

Une jeune veuve, riche qui plus est, a légué une de ses maison à l'abbaye de frère Cadfael, notre fin limier, moyennant, chaque année, une rose blanche cueillie dans le jardin de la maison. Ce qui énerve passablement la nuée de ses courtisans, qui aimeraient bien épouser la jeune femme et ses possessions. Et forcément, la convoitise fait mal les choses. C'est d'abord un moine qui est frappé, puis la veuve disparaît, et une mort arrive encore.

Hugh Beringar, le shérif, et frère Cadfael mènent l'enquête et doivent passer au peigne fin la ville et ses environs, s'intéresser de près aux artisans qui commerçaient avec la veuve, aux nobliaux de la région (autres courtisans), bref c'est la micro-société d'une petite ville anglaise médiévale que fait revivre Ellis Peters. Et la fin n'est pas "tirée par les cheveux" même si quelques passages sont prévisibles et un peu à l'eau de rose !

Rédigé par davveld

Publié dans #Livres

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