Evanescence à l'Olympia

Publié le 17 Novembre 2011

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Evanescence... Le groupe détonne un peu dans la musique que j'écoute souvent, mais c'est un décalage assumé. La sortie toute récente du troisième album, je l'avais attendue, tellement les précédents me sont chers. La voix d'Amy Lee, la combinaison de mélodique (au piano, avec des cordes en version studio) et de rythmique (l'artillerie rock un peu métalleuse), les cheminements entre des tensions, oppressions, soulagements et envols... La musique d'Evanescence me plaît baucoup pour ces raisons-là.

 

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Je ne m'attendais pas à que leur unique date parisienne pour un moment soit à l'Olympia, car évidemment les billets étaient épuisés quelques jours après l'ouverture des ventes. Mais au final, il y avait encore du choix dans les places en revente sur des sites légaux spécialisés (que je découvre à l'occasion), même avec des prix cassés, et pire encore, des places vides dans la salle pendant tout le concert ! Préjugé aussi quand je pensais que je ne me fonderais pas complètement dans le "style" des spectateurs... A part quelques filles en gothique, c'est finalement assez semblable au public des concerts auxquels j'assiste d'habitude. Les fans d'Evanescence, ce sont les fans de l'heure de gloire (2003-2006 environ), qui ne sont donc plus tout à fait des ados rebelles... Tant mieux finalement.

 

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En première partie, quatre jeunes hommes au talent très discutable; le nom du groupe est "Me", et à part une belle dépense d'énergie, et un titre intéressant sur les huit ou neuf joués, ils n'ont pas grand'chose de marquant. Si, l'assistance était d'un calme presque sinistre après cette première partie. "Chauffer la salle ?" Loupé.

 

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Heureusement, dès la première chanson d'Evanescence, c'est l'embrasement. Une pêche phénoménale, une présence d'Amy Lee sur scène extraordinaire, et puis ce déluge saisissant de décibels et de lumens... Alternant les titres du nouvel album et les reprises des deux premiers, à la très grande joie de tout le monde, le set est réglé au millimètre (la mise en place, à deux reprises, du piano demi-queue en quelques secondes est remarquable). Principal défaut, la brièveté de la partie "Evanescence", à peine 1h20... Et le peu de différence entre les versions "studio" et "live", qui a certes le mérite de faciliter les repères mais pourrait aussi être perçu comme une certaine prudence à la limite de la paresse...

Donc un moment fort mais aussi de légère désillusion quant au groupe.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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Rédigé par davveld

Publié dans #Musique

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