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Amy MacDonald au Trianon
Publié le 29 Novembre 2012
Retour au Trianon, pour la quatrième fois cette année (après Keren Ann, Regina Spektor, et récemment Joss Stone), qui va devenir, après l'Olympia, ma deuxième salle de concert parisienne préférée. Il est vrai que la programmation a de quoi me plaire, et puis le lieu est agréable, surtout si une gentille fée, arrivée bien en avance, vous donne accès à des places très bien situées !
Ce mardi 27 novembre, la première partie est assurée par Andy Burrows, grand britannique à la longue tignasse blonde, bien accompagné (batteur, guitariste, bassiste) pour un début de concert, et je tombe immédiatement sous le charme. Incroyable cette facilité pour nos voisins d'outre-Manche à créer de la pop efficace, sans fioritures. Une belle voix, un style où émotions et bonne humeur trouvent leurs places, des arrangements bien calibrés... Convaincant, vraiment.
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Amy MacDonald arrive ensuite, avec pas moins de cinq musiciens. Le show s'ouvre avec 4th of July, de son dernier album, Life in a beautiful light. On n'est pas déçu, c'est pêchu. Le concert passe en revue les trois albums de l'artiste écossaise. Comme dans certaines vidéos, on est frappé par son anglais parlé, avec un accent écossais très marqué (le "time" est dit "téime" plutôt que "taïme", "end" est dit "énd" plutôt que "ènd", etc.), alors que dans ses chansons, on ne remarque rien ou presque.
Le deuxième tiers du concert est très acoustique (parfois juste
Amy à la guitare, parfois elle, une guitare, et un autre instrument), c'est ce que je préfère, notamment avec la chanson Love love. Un autre de mes titres préférés, dans
un registre plus énergique, est aussi tiré de son deuxième album: Don't tell me that it's over.
Sur un certain nombre de chansons, je regrette l'omniprésence de la basse, bien trop mise en valeur à mon goût par le responsable du son, mais l'avis n'est pas partagé de tous ;) En conclusion, un très beau concert, très vitaminé.
