Ponyo sur la falaise

Publié le 10 Avril 2009

Vendredi 10 avril
Paris 20, MK2 Gambetta

PONYO SUR LA FALAISE
De H. Miyazaki (Japon, 2009)


TELERAMA

Mon appréciation: 7/10

Les films de Miyazaki sont d'une beauté difficilement qualifiables. Il faut les voir pour comprendre. Des couleurs parfaites, des dessins bien meilleurs que le nec plus ultra des effets spéciaux, une musique de Joe Hishaishi qui puise dans les meilleurs des classiques (on pense à Mozart, Schubert, et d'autres), et aussi des contes extraordinaires. Sur Facebook, beaucoup disent "revenir en enfance" avec Miyazaki et Ponyo en particulier. Non, la beauté des contes, et des contes selon Miyazaki, c'est, sous leur apparente simplicité et candeur, des histoires à plusieurs niveaux: pas de naïveté, au contraire une lucidité sur les rapports entre l'homme et la nature, sur l'amour entre parents et enfants et dans un couple, sur les solidarités entre les générations...

Ponyo ne déroge pas à la règle de réussite des Studios Ghibli. Il est un peu moins fort, moins marquant que d'autres: Le voyage de Chihiro, Nausicaa, ou Le château ambulant par exemple. Mais c'est bien la seule bribe de regret que l'on peut avoir !

Rédigé par davveld

Publié dans #Cinéma

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M
Tu me donnes envie de voir Ponyo ( en fait, je crois que tes critiques poussent à la "visualisation"... ) . Je regarde tout de suite s'il passe ce soir. Oui, parce qu'au final après, je parle, je parle et je fais rien. Je n'ai toujours pas vu Welcome au final. Vérifié, il passe au (grand) cinéma le plus proche de ma maison.Sinon, j'ai vu Slumdog Milionaire vendredi soir. Je l'ai trouvé violent, très violent, un peu (beaucoup) trop à mon goût. Des mutilations, des combats, des morts en veux-tu, en voilà. Je n'aime pas trop ce genre de film. Alors sûrement que oui, que c'est pour montrer la violence présente encore en Inde, sûrement oui. Mais pour mon petit regard, c'était un peu trop cru. La scène où il arrache des yeux à la petite cuillère est terrible. Puis la fin, la fin qui finit bien, avec des millions et  de l'amour est plutôt difficile à y croire. Alors, il y a des images sublimes de l'Inde, des scènes touchantes... mais il y a un petit truc qui cloche, cet écart immense entre le tout blanc et le tout noir. <br />
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D
<br /> <br /> "tes critiques poussent à la "visualisation"" Si tu savais, le compliment que tu me fais... En 4ème, j'avais eu quelques séances d'initiation à la critique, et je m'en sortais très mal.<br /> J'avais donc abandonné toute ambition dans ce domaine. Mais je me réjouis d'arriver à communiquer, par quelques phrases, des impressions positives qui ne sont ensuite pas déçues.<br /> <br /> <br /> <br /> * *<br /> <br /> <br /> <br /> Slumdog, j'ai déjà beaucoup écrit dessus: d'abord sur le livre (http://davveld.over-blog.com/article-14462245.html) puis sur le film (http://davveld.over-blog.com/article-26926872.html). D'accord sur la violence, c'est un peu "too much". Mais les premières<br /> images, qui font tellement penser à Abu Ghraib, répondent à nos interrogations; on est tellement "habitués" à voir la violence qu'il faut faire "plus" pour choquer (c'est un peu simplifié comme<br /> argument, mais l'idée y est).<br /> <br /> L'Inde si contrastée, c'est par contre conforme à ce que m'ont raconté plusieurs connaissances... Un peu de pub pour eux: http://unregard.over-blog.com/categorie-10267682.html et http://5moisaurajasthan.blogspot.com/<br /> <br /> Oui, ça cloche. Pas qu'une fois, même si ça ne remet pas en cause la qualité du film...<br /> <br /> <br /> <br />