L'Etrange histoire de Benjamin Button

Publié le 7 Février 2009

Samedi 7 février
Paris 20, MK2 Gambetta

L'ETRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON
De David Fincher (USA, 2009)

TELERAMA


Mon appréciation: 6/10

Salle pleine et assez dissipée (pas mal de commentaires à voix haute pendant le film)... est-ce dû au samedi soir ? Ou à la neige tombée dans la journée ?

Ou au film ? Mon voisin se tourne vers moi, 5 minutes après le début du film, pas certain d'être dans la bonne salle, la longueur de l'introduction l'ayant déconcerté (je l'ai rassuré avec les bons arguments: oui, le film commence à la fin de la vie du personnage interprété par Cate Blanchett). OK, l'idée était de ménager ses effets de surprise, mais le procédé n'est pas tout à fait maîtrisé. Comme le comique de répétition, attendu comme un coup de bâton dans Guignol, l'histoire du vieux frappé sept fois par la foudre. Il faut être alternativement public très attentif, et public très indulgent devant les grosses ficelles...

Acteurs et effets spéciaux sont formidables. L'étrange histoire de Benjamin Button, c'est en effet l'archétype du cinéma hollywoodien, très très professionnel, extrêmement académique, sans aspérité. J'ai trouvé la photo un peu sombre, un peu trop "intérieure" (même pour les scènes d'extérieurs). J'ai aussi trouvé le film un peu long, avec ce Benjamin Button qui rajeunit vite de 70 à 35 ans, et très lentement de 20 ans à 10 ans... En fait, je n'ai jamais été convaincu par le scénario. Comme je disais, très hollywoodien, presque clinique. Il manquait de l'âme dans cette démonstration de savoir-faire. Trop long et trop classique pour mériter d'être revu...

Rédigé par davveld

Publié dans #Cinéma

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