Mes amis, mes amours

Paris 19
MK2 Quai de Loire

MES AMIS, MES AMOURS
De L. Lévy (France, 2007)

TELERAMA

Mon appréciation: 5/10

C'est le genre de film auquel le qualificatif "inconséquent" va comme un gant. Inconséquent, comme dans léger, sans grand intérêt, sans prise de tête non plus, et qui ne laissera pas de grand souvenir. Dans une "frog alley" (comprendre le quartier français) de Londres, Matthias et Antoine décident de combattre leurs solitudes en abattant, au sens propre, la cloison entre leurs deux maisons. Les enfants n'ont rien contre. Mais cela ne les aide pas à surmonter les divorces survenus plus tôt. La "frog alley" est de carton-pâte et ça se voit, le scénario est loin d'être captivant (je n'ai jamais lu de romans de Marc Levy, et ce film est une adaptation d'un de ses bouquins, réalisé par sa soeur). Dans les "petits" trucs qui agacent, il y a l'absence totale de crédibilité des discussions des gamins dans l'école (forcément française et un peu stéréotypée), et puis cette apologie du tabac, qui, franchement, montre que beaucoup reste encore à faire dans ce domaine.

Mais je m'attendais un peu à cette mièvrerie. Moi j'étais venu pour Virginie Ledoyen. Sa première apparition, c'est dans une librairie, en mini-jupe, où elle aide le libraire à descendre de son échelle. Virginie Ledoyen + librairie, on entre, en ce qui me concerne, dans le domaine du fantasme (si, si). Il y avait déjà eu ça dans La Doublure. Même si les personnages qu'elle interprète manquent un peu de variété (c'est probablement dommage), je m'en moque un peu ! En fait, si j'étais super subjectif, j'aurais mis une meilleure appréciation au film, juste pour le plaisir de la voir (et puis, cette scène finale, tournée ostensiblement à quelques centaines de mètres et du cinéma et de chez moi, forcément, ça me fait rêver).

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