Inglourious Basterds

Publié le 20 Août 2009

Mercredi 19 août
Paris 13, MK2 Bibliothèque

INGLOURIOUS BASTERDS
De Q. Tarantino (USA, 2009)



TELERAMA

Mon appréciation: 7/10

C'était le film le plus attendu du mois. Pour l'occasion, je retrouve Aurélie, Siegfried, Stefan et Sabrina pour une séance "au frais" dans cette semaine caniculaire. Bien sûr, nous ne sommes pas les seuls, la salle est pleine.

Chez Tarantino, la violence est généralement omniprésente, crue. Parfois j'aime (Boulevard de la mort), parfois pas (Kill Bill). Hier soir, la violence est surtout psychologique. Bien sûr, il y a ces scènes de scalps, pas très jolies à voir. Mais sur plus de 2h30 de film, on doit totaliser 10 à 15 mn maximum de fusillades, explosions et autres scènes à spectacle. On est même déçus de ne pas ressortir avec l'effet "coup de poing"...

La violence est "psychologique" et cela se traduit dans le scénario et dans les dialogues, où se mêlent, brillamment, l'allemand, l'américain, l'anglais, le français, l'italien... et différents accents. Brad Pitt, en soldat américain originaire du Tennessee, est à pleurer de rire quand son personnage essaie de passer pour Italien face à un nazi redoutable.

Question acteurs, comme Télérama, nous sommes d'accord, Christoph Waltz crève l'écran, en nazi polyglotte, impitoyable, raffiné... La trahison, en ce qui me concerne, vient de Mélanie Laurent, absolument nulle, en particulier dans la scène où elle élabore sa vengeance avec le projectionniste. Incroyable absence de crédibilité, que je ne m'explique pas.

Un casting alléchant mais inégal, un scénario intéressant mais qui laisse sur sa faim (on voit finalement peu les Basterds à l'oeuvre), des dialogues brillants mais parfois un peu longs, une violence certaine mais contenue, résultat une impression moins enthousiaste que prévue. Inglourious Basterds est incontestablement un grand film, sans pouvoir prétendre au statut de "film culte".

Rédigé par davveld

Publié dans #Cinéma

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