Le Souffle des dieux, de Bernard Werber
Publié le 10 Janvier 2008
Deuxième tiers de la troisième partie de la trilogie (quoi, c'est pas simple ? c'est le deuxième tiers d'une trilogie qui constitue le troisième opus d'une autre trilogie), le Souffle
des dieux reprend les ingrédients et les héros des précédents: notre mortel-devenu-ange-et-maintenant-élève-dieu est
toujours à la recherche de la dimension supérieure. Il suit avec ses petits camarades des cours pour devenir un vrai dieu de l'Olympe, malgré les éliminations qui concluent chaque cours et les
meurtres des autres élèves par un mystérieux déicide. Son peuple (à l'image de ceux de Civilization, le jeu vidéo) doit faire face à de nombreux opposants.
Dans Les Fourmis, les énigmes qui parsèment le récit sont vite résolus; ici, celle posée dans les premières pages de Nous les dieux trouve
enfin sa réponse, après au moins 1 000 pages sans nouvelle énigme. Bon, la réponse est géniale, et pas tirée par les cheveux. Heureusement. Parce que les "défauts" de Nous les
dieux sont toujours présents: trop d'histoires parallèles, trop de mythologie grecque, une Encyclopédie du savoir relatif et absolu très très moyenne, et toujours, cette difficile
empathie avec les personnages... Il y a des passages meilleurs que d'autres, bien sûr, notamment la fin (même si on a l'impression de voir la fin d'un film "Le Film II le retour" qui prépare "Le
Film III le retour bis"). Donc pas (encore ?) de frustration, mais un enthousiasme de plus en plus tiède...
Allez, en bonus, l'énigme utilisée par Bernard Werber sur plus de 1000 pages:
C'est mieux que Dieu. C'est pire que le diable. Les pauvres en ont. Les riches en manquent. Et si on en mange on meurt.