Amorosa Soledad

Publié le 26 Juillet 2009

Dimanche 26 juillet
Paris 4, Nouveau Latina

AMOROSA SOLEDAD
De M. Carranza et V. Galardi (Argentine, 2009)

TELERAMA (sans critique...)


Mon appréciation: 6/10

La belle surprise d'El Nino Pez, avec la même actrice principale, Inès Efron, m'avait fait remarquer Amorosa Soledad dans le programme. Pas de doute, Inès Efron a un sacré talent, qui devrait la faire aller loin, et c'est tout le bien qu'on lui souhaite.

Amorosa Soledad s'attache à Soledad, une post-ado/jeune adulte, à l'âge mal identifié: elle a arrêté ses études d'architecture très rapidement et gère maintenant une boutique de décoration et design avec deux amis, soit une façade "responsable". Mais à chaque instant, c'est une adulte "en devenir" qui transparaît, une enfant qui vient de rompre avec Nicolas (le musicien) et rencontre Nicolas (l'architecte), qui vit quasi-seule dans l'appart' familial (sa mère se fait refaire les seins, son père est constamment en déplacement) et multiplie les étourderies (se laisser enfermer dehors...), qui fait un voeu de solitude, mais se rend très fréquemment aux urgences sans faire confiance aux médecins...

La solitude de jeunes latino-américains (mais qui pourraient être ailleurs), ça me fait penser aussi à Paupières bleues, que j'avais plus apprécié; il y a dans les deux cette tyrannie des "offres de voyages" conçues uniquement pour les couples (tiens, un autre point commun avec El Nino Pez: dans les deux films, l'héroïne (Inès Efron) fait des bagages et rêve de changer de quotidien). Mais Amorosa Soledad, très sobre, avec peu d'éclats, manque justement un peu d'allant, de punch. Les deux-trois extraits de chansons, très bons, auraient gagné à accompagner plus le "corps" du film que son générique.

Rédigé par davveld

Publié dans #Cinéma

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